(Agence Ecofin) - Malgré leur baisse en valeur, la part des investissements directs étrangers reçus par le continent africain sur de nouveaux projets (12,5%) est l'une des plus importantes de ces dernières années, selon des indications données par un rapport publublié par FDI Intelligence dans le cadre de l'Africa Trade & Investment Global Summit.
« Les indicateurs sur les investissements en Afrique renseignent de l'existence de certains défis, mais surtout de beaucoup d'opportunités », a expliqué Chris Knight, un des responsables de la firme d'analyse rattachée au Financial Times. Les données compilées des cinq années à partir de 2013 font ressortir que le continent africain a reçu un montant estimé de 402 milliards $ d'investissements dans les projets greenfield.
Une ressource qui a soutenu la création de 3468 projets et la création d'un nombre d'emplois estimé à 690 163.
Le secteur financier est celui qui a connu le plus grand nombre de projets financés (563), mais le secteur énergétique (pétrogazier et charbon) a reçu le plus de capitaux (113,1 milliards$)
Sans surprise la Chine est le pays qui a injecté le plus de capitaux (62 milliards $) sur des projets greenfield dans la région, même si les Etats-Unis, avec 427 projet financés, ont soutenu le plus d’initiatives en Afrique, loin devant la Chine, dont les financements n'ont soutenu que la création de 191 projets sur la période.
Toutefois, la Chine est en train de prendre la première place aux USA, au regard des premiers chiffres de 2018. Ses annonces d'engagement dans des projets portent sa part de marché à 13%, contre 12,3% pour les USA.
Un acteur surprise dans ce tableau est la Russie, qui dévance la France (3e) et les USA (4e) en terme de capitaux investis sur de nouveaux projets en Afrique (avec un total de 33,5 milliards $) sur la période de référence.
Ouvert a Washington ce 25 juin 2018, l'African Trade & Investment Global Summit donne l’occasion de revenir sur les opportunités d'investissement dans une région qui attire, par rapport à d’autres, peu de capitaux étrangers.
L’événement se veut être une plateforme d'échanges et de connexion entre millieux d'affaires africains et étrangers.
Il a acceuilli des délégations de plusieurs pays d'Afrique dont, sans surprise, le Nigéria, le Ghana ou encore le Kenya. On y retrouve des représentants du Tchad, de la Côte d'Ivorie, de l'Angola, d'Ethiopie, du Ghana, ou encore du Sénégal et de la Tunisie.